Un homme de 44 ans était jugé ce 12 février pour violences sur sa compagne et évasion.
Il avait déjà été condamné pour violence sur sa compagne en 2021. Après sa sortie de prison, l’homme avait interdiction de contacter la jeune femme. Mais il ne respecte pas la décision du tribunal et retourne s’installer chez elle. Les choses tournent mal et elle décide de le quitter.
Le 6 février dernier, alors qu’elle était partie se réfugier chez une amie, il la retrouve, la prend par le bras pour l’empêcher de monter dans la voiture de son amie. Le lendemain, il se rend au domicile de cette femme et agresse sa compagne lorsqu’elle sort de l’immeuble. Il la retient par les bras, la fait tomber à terre, appuie son genou contre son cou et lui donne plusieurs gifles.
Les forces de l’ordre interviennent et l’interpellent mais il parvient à s’évader du véhicule. Le lendemain, il est retrouvé sur le pont Vinh-San alors qu’il s’apprête à sauter. Il est sauvé par des témoins puis placé en détention.
“Il s’agit d’un acharnement, ça fait bien trop longtemps que ça dure”, accuse l’avocat de la partie civile qui explique que sa cliente “vit dans la peur”. Le procureur évoque quant à lui “un sentiment de toute-puissance qui [l]’inquiète sur la capacité de Monsieur de contrôler ses pulsions”. Pour l’avocat de la défense, l’homme n’avait pas d’autre choix que de briser l’interdiction de contact car il aurait sinon été SDF. Il est condamné à 18 mois de prison dont neuf avec sursis et trois mois pour l’évasion.