Un boucher d’une trentaine d’années était jugé ce mercredi 8 janvier 2025 devant le tribunal de Champ Fleuri pour avoir cultivé de grandes quantités de cannabis chez lui. Il affirme que c’était principalement pour sa consommation personnelle.
C’est sa facture d’électricité qui a alerté les enquêteurs. 818 euros par mois pour le domicile dionysien de ce boucher d’une trentaine d’années. Chez lui, les forces de l’ordre retrouvent une culture indoor de 54 pieds de zamal soit un peu plus de 12 kilos, cinq balances de précision, 840 euros en espèce et plusieurs véhicules haut de gamme.
Sa compagne actuelle, enceinte de 8 mois, refusait de se rendre chez lui. « Ça puait tellement que c’était dangereux pour l’enfant », accuse la procureure.
« C’était principalement pour ma consommation personnelle », jure le prévenu, « j’en avais un peu plus alors quand les autres me demandaient, j’en revendais. » Les enquêteurs ont également retrouvé de la MDMA et de la cocaïne chez lui. « C’était aussi pour ma consommation et je revendais la moitié de ce que j’avais acheté », explique l’homme. Il confie être tombé dans l’addiction après qu’un de ses enfants soit mort-né et l’autre quelques heures après sa naissance.
Mais la justice le soupçonne d’un trafic de plus grande ampleur que ce qu’il avoue. Sur son compte en banque, il a déposé près de 10000 euros en espèces. De l’argent qu’il confie avoir dépensé en "essence, hôtels et restaurants".
L’homme est condamné à deux ans d’emprisonnement.
P. K.