Saint-Benoit : son fils frappe sa copine sous ses yeux, elle appelle les gendarmes pour arrêter son enfant

Vendredi dernier, c’est la mère du prévenu qui appelle les gendarmes. Son fils et sa belle-fille habitent chez elle. À l’arrivée des forces de l’ordre, la jeune-fille assure que c’est elle qui a donné le premier coup et qu’elle lui a rendu chaque claque. Une version contredite par sa belle-mère et son beau-père. Ils expliquent que leur fils lui a écrasé la tête contre le mur et lui a ensuite mis une claque alors qu’elle essayait de s’enfuir. Sa belle-mère s’est interposée et a poussé son fils pour l’empêcher de continuer. Ce jour-là, ils avaient tous les deux commencé à boire à 9h. 

“Ils se battent tout le temps et à chaque fois, les coups, c’est mon fils”, dit la mère aux enquêteurs. “Elle n’a pas tout vu”, répond le jeune-homme qui maintient que les violences sont réciproques. Lors d’un autre épisode de violence, sur le parking d’un magasin de surgelés, plusieurs témoins confirment que les coups venaient uniquement de l’homme du couple et que la jeune-femme avait dû se réfugier à l’intérieur du magasin pour que ça cesse. Une version confirmée par une vidéo prise par un témoin.

Employé comme agent d’entretien en CDI, le prévenu dépenserait une bonne partie de sa paie en alcool. Il a déjà été condamné pour violence envers ses parents. Aux enquêteurs, sa mère raconte une autre scène de violence. Il s’en prend à sa campagne à coup de pied et de poing, sa mère s’interpose et commence à étrangler son fils pour l’arrêter. “Il a été élevé dans la violence, c’est compliqué de changer. Sa mère connaissait ses antécédents et les a quand même laissé revenir vivre chez elle”, estime son avocate.

Il est condamné à un an de prison et révocation d’un sursis de quatre mois ainsi qu’une interdiction de rentrer en contact avec la victime.