Antenne Réunion - Image d'archives
Le procès de Riad Ben Cheikh, soupçonné d’apologie du terrorisme, devrait être renvoyé. Son avocat Maître Normane Omarjee, absent du département, en a fait la demande.
Le fiché S de Saint-Louis, Riad Ben Cheikh, devrait voir son procès renvoyé. Son avocat Maître Normane Omarjee en a fait la demande, comme l’expliquent nos confrères du Journal de l’Île.
Ce dernier absent du département passe devant la cour d’appel de Paris ce jeudi 28 juin pour assister le jeune réunionnais Naïl Varatchia dit "l’Egyptien".
Le 4 octobre 2017, Riad Ben Cheikh est mis en examen pour "apologie du terrorisme" et a été placé une nouvelle fois en détention provisoire. Il fait ensuite appel de la décision de le maintenir en détention.
Ce Saint-Louisien fiché S, était de retour devant la chambre d’instruction en avril pour que sa demande de remise en liberté soit de nouveau étudiée. Riad Ben Cheikh est finalement fixé sur son sort et est maintenu en détention.
Le fiché S a été mis en examen en octobre 2017 à Saint-Pierre, il aurait été en contact avec les détenus des Fresnes qui préparaient un attentat en métropole et il aurait prévu de les aider.
Riad Ben Cheikh a été mis en examen pour des tweets où il faisait l’apologie du terrorisme et placé en détention. Il aurait également été en contact avec des détenus de Fresnes. Ces deux hommes, dont l’un devait sortir dans les prochains jours de détention, avaient l’intention d’organiser un attentat terroriste sur le sol Français.
Les différents protagonistes voulaient monter un groupe de combattants pour des actions terroristes qui auraient ciblé des policiers et surveillants de prison.
Le quadragénaire avait déjà été condamné pour avoir aidé une adolescente à partir faire le djihad en Syrie.
L’homme a été mis en examen pour apologie du terrorisme en juin et août 2017, et outrage envers agents lors de son arrestation.
Les chefs d’accusations sont : apologie publique d’actes de terrorisme, par le biais de messages adressées sur un compte Twitter entre juin et août 2017. Outrages envers personnes dépositaires de l’autorité publique, commis le 2 octobre dernier à l’encontre de fonctionnaires de police à l’occasion de son interpellation.