Le retraité accusé de proxénétisme aggravé sera finalement jugé le 13 mars. Son procès a été renvoyé. Son avocat estime que la loi est "mal faite".
Patrick B., retraité de 63 ans, devait être jugé ce jeudi au tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour proxénétisme aggravé. Le prévenu est accusé d’avoir entretenu des prostituées, en occupant notamment le rôle de chauffeur et de coursier, en échange d’argent.
L’homme a expliqué ce jeudi qu’il pensait rendre service. Endetté, il ne comprend pas en quoi il a mal agi. Le retraité a indiqué qu’il défendait ces femmes, notamment lorsqu’elles se faisaient malmenées ou rencontraient des problèmes.
L’avocat du prévenu a quant à lui déposé une question prioritaire de constitutionnalité. En d’autres termes, il remet en question la loi entourant le proxénétisme. Selon lui, cette loi serait "mal faite".
En France, tout individu participant ou protégeant des personnes liées à la prostitution est en délit. Les femmes de rues qui côtoyaient Patrick B. ont affirmé lui apporter leur soutien. Le procès a été renvoyé au 13 mars prochain.