Un réseau de proxénétisme a été démantelé au coeur de Saint-Denis. Condamné pour des agressions sexuelles, un commerçant de la rue Maréchal Leclerc est soupçonné d’être le proxénète. Mohamed Rangila écope de 48 mois d’emprisonnement.
Lundi 12 février, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic à Saint-Denis.
Elle sont soupçonnées de proxénétisme en bande organisée. Le réseau prospérait au coeur de Saint-Denis, dans des appartements...
Le commerçant dionysien - M.Rangila - a été interrogé par les policiers de la Sûreté départementale, dans le cadre de sa garde à vue, dans les locaux du commissariat Malartic.
Selon nos confrères du Journal de l’Ile, plusieurs milliers d’euros (en espèces) auraient été saisis lors de différentes perquisitions.
Mohamed Rangila écope de 48 mois d’emprisonnement. Le policier impliqué écope quant à lui de 12 mois avec sursis.
Dans cette affaire : il s’agit de proxénétisme hôtelier avec des tarifs plus élevés car les clients bénéficient ainsi de plus de discrétion...
Une habitante située à côté de l’établissement visé explique : "C’était connu dans le quartier. Cela dure depuis 4 ans. C’était l’enfer dans le quartier. Tout le monde a dénoncé mais ça ne bougeait pas. On avait écrit au procureur. Personne ne bougeait. Il y avait une enquête de Malartic."