Antenne Réunion
Dans un communiqué, la procureure de la République, Véronique Denizot donne des informations complémentaires relatives à la dégradation de la statue de la Vierge Marie à Saint-Denis. Elle indique que les deux majeurs impliqués dans l’affaire ont bien quitté la Réunion et l’un reste activement recherché.
Le communiqué du parquet :
Afin d’éviter la propagation d’informations parcellaires ou inexactes ou pour mettre fin à un trouble à l’ordre public ou lorsque tout autre impératif d’intérêt public le justifie, le procureur de la République peut, d’office et à la demande de la juridiction d’instruction ou des parties, directement ou par l’intermédiaire d’un officier de police judiciaire agissant avec son accord et sous son contrôle, rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause.
A la suite des dégradations commises à Saint Denis dans la soirée du 10 mars 2025, une enquête pour dégradations commises en réunion a été ouverte et confiée au service territorial de police judiciaire de Saint-Denis.
Deux mineurs ont été placés en garde à vue dans ce cadre ; il a été établi qu’ils n’avaient pas participé aux dégradations mais avaient filmé les faits ; cette action ne constitue pas une infraction et les mineurs ont été remis à leurs civilement responsables sans poursuite.
La poursuite des investigations a permis l’identification de deux auteurs possibles des faits, majeurs, ayant quitté La Réunion ; l’un d’entre eux seulement a été localisé et le magistrat du parquet en charge de ce dossier a demandé en urgence son audition par les services compétents territorialement, sur les faits, et sur les conditions de son départ. Le second mis en cause est activement recherché.
Aticle 322-1 du code pénal : la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, sauf s’il n’en est résulté qu’un dommage léger. Article 322-3 du code pénal : l’infraction ci-dessus définie est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende, lorsqu’elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice.