Jugé il y a 3 ans pour tentative d’assassinat sur son ex-compagne, Tariq Javed avait fait appel de cette décision. Condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir tenté d’assassiner Julienne Poleya en 2017, le procès en appel devait s’ouvrir ce mardi. Il a été repoussé à 2022 pour cause de COVID-19.
Le 1er avril 2017, Julienne Poleya échappe de justesse à la mort, grâce à l’intervention de son voisin. Cet après-midi-là, alors qu’elle rentre chez elle, son ex-compagnon, avec qui elle s’était séparée, lui saute dessus armé d’un hachoir. Après une tentative de l’homme pour l’égorger, ce dernier prend la fuite. Elle parvient tout de même à être secourue grâce à l’intervention d’un voisin.
Tariq Javed, un homme d’une soixantaine d’année, est alors mis en examen pour tentative d’assassinat. Le sexagénaire, ex-compagnon de Julienne Poleya, n’aurait pas supporté leur rupture. La victime, la veille des faits, avait même déposé une main courante contre son ex-compagnon.
Le 15 octobre 2018, la cour d’assises de Saint-Denis rendait son verdict après deux jours de procès : Tariq Javed, reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, était condamné à 30 ans de réclusion criminelle, une peine plus lourde que les réquisitions (25 ans). L’homme, qui avait lors du procès plaidé l’amnésie, a décidé de faire appel.
"Alors même que la rupture est consommée, on [son ex-compagnon] veut lui faire payer", nous confie l’avocat de Julienne Poleya, Maître Jean-Jacques Morel. "Il y a des marques qui sont irréversibles. [...] Elle a confiance dans l’institution judiciaire. Nous affronterons cette audience en appel avec beaucoup de détermination."
Le procès devait se tenir sur deux jours à partir de ce mardi. Il a été repoussé à 2022 pour cause de COVID-19.
L.C.