Le procès de Lahadji Mouridi à la Cour Criminelle s’est ouvert lundi. Cet ancien sportif comparaît pour viols et agressions sexuelles sur plus d’une quinzaine de jeunes femmes. Le verdict est tombé. L’homme écope de 17 ans de réclusion criminelle. La même peine qu’en première instance.
Lahadji Mouridi se retrouve face aux juges en ce mercredi, dernier jour de son procès.
Il devait répondre de faits de viols et d’agressions sexuelles. L’homme écope de 17 ans de réclusion criminelle. La même peine qu’en première instance.
Procès du prédateur sexuel présumé : l’une de ses victimes se livre
L’avocat général avait requis 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre du suspect. "Il a réclamé 20 ans avec 2/3 de peine de sûreté, un suivi socio-judiciaire pendant 10 ans, mais également l’interdiction de posséder une arme, d’entrer en contact avec les victimes et d’exercer une activité en contact avec des mineurs. Il a également obligation d’indemniser les victimes sinon il écopera de 4 ans de prison en cas de non respect", nous explique l’avocate de la partie civile.
Cependant, les juges ont rendu leur décision. Lahadji Mouridi écope de 17 ans de prison.
Brigitte Hoarau, avocate de la partie civile parle d’un procès hors norme.
"C’est un procès particulier car il y a énormément de victimes identifiées et beaucoup d’autres non. Un procès hors norme car on est en face d’un collectionneur compulsif qui a pris plus de 57 000 photos de parties intimes de femmes."
Un procès où l’accusé présumé déjà condamné une première fois continue de nier les faits.
L’homme décrit comme étant un prédateur sexuel est jugé en appel pour une série de viols.
En novembre 2019, il avait été condamné à 17 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles.
L’ancien sportif aurait sévi de 2007 à 2016 dans le Sud de l’île. C’est en 2016 que, pour la première fois il est suspecté de viol.
Une de ses victimes porte plainte. C’est finalement en mars 2017 que les policiers arriveront à mettre la main sur lui.
Au domicile du footballeur, les forces de l’ordre vont tomber sur une collection de photos et vidéos à caractère pédopornographique.