Ce jeudi 17 mars, le procès d’André Thien Ah Koon, maire du Tampon, dans le cadre de l’embauche de la sœur de sa 2ème adjointe, a été renvoyé au 7 avril prochain. Selon Jérôme Maillot, avocat au barreau de Saint-Pierre, si le maire du Tampon est reconnu coupable, il risque une peine d’inéligibilité et la fin de la vie politique.
Le procès d’André Thien Ah Koon, maire du Tampon, dans le cadre de l’embauche de la soeur de sa 2ème adjointe, a été renvoyé au 7 avril prochain.
Selon Jérôme Maillot avocat au barreau :
"Ce qui est reproché à monsieur Thien Ah Koon dans cette affaire, c’est qu’il avait des liens d’amitié avec une famille et que dans le cadre de ses liens d’amitié, il ne se soit pas écarté de l’opération de recrutement d’un des membres de cette famille qu’il a recrutée à la tête d’une société qui était dépendante directement de la communauté d’agglomérations du Sud dont il a la gestion.
Nous, en tant qu’association de lutte contre la corruption, on vient au soutien de l’action publique pour faire en sorte que ce genre de reproches soient les moins fréquents possibles.
Selon moi, ces liens d’amitié sont caractérisés, après le juge dira ce qu’il en pense. Les liens d’amitiés sont retracés par un certain nombre de choses, par les déclarations publiques et dans le cadre de l’audition de monsieur TAK. Dans un certain nombre de PV du conseil municipal du Tampon et de la communauté d’agglomérations du Sud puisque le père de madame Christelle Mondon a siégé auprès de monsieur TAK pendant 3 mandants. La famille de monsieur Moondon, la soeur de la prévenue siège encore avec monsieur TAK dans le cadre de son mandat actuel. À mon avis, il y a de quoi se poser des questions. "
"Dans le cadre d’une procédure de prise illégale d’intérêt, le précédent le plus récent qu’on a c’est la condamnation de monsieur Jean-Paul Virapoullé. Sur cette condamnation la cours avait décidé de donner l’exécution provisoire à la condamnation de prise illégale d’intérêt et de sanctionner d’une inéligibilité de 10 ans avec exécution provisoire donc retrait immédiat de la vie politique. Il encourt une peine de prison, une amende et surtout une sanction d’éviction de la vie politique."