Ce mercredi 10 novembre, un point presse est organisé concernant le point sur l’enquête et la procédure judiciaire de téléchargement d’images pédopornographiques à La Réunion. Au total, ce sont 17 personnes qui ont été interpellées et 11 prévenus comparaissent devant le tribunal ce mercredi. Le point sur l’enquête en direct de Saint-Paul en présence du général Pierre Poty commandant la gendarmerie de La réunion et du commissaire Thierry Le Floch, chef de la sureté départementale de La Réunion.
Quelques points : Il y a eu 24 policiers 70 gendarmes engagés, dans cette opération coordonnée à la même heure et au même jour pour un effet psychologique sur les personnes.
Mon avis sur ce genre de personne : “Nous menons une action offensive contre les personnes qui téléchargent ce genre de vidéos"
Depuis 6 mois, on avait détecté ces cibles dont 17 personnes qui avaient téléchargé des images pédopornographiques. Nous avons rassemblé les preuves, nous avions tous les éléments de preuves contre eux avant de lancer les interpellations ce lundi.
On a fait une surveillances des flux avec le centre de lutte contre la criminalité numérique sur les personnes visées avec un travail en amont avant les interpellations.
Ce qui est important : on travaille sur le Deep web avec des logiciels qui permettent de télécharger des contenus pédopornographiques, ils étaient au courant de tout ça. Je salue cette action avec une opération coordonnée avec la Police nationale sur un dossier initié par la gendarmerie de La Réunion.
Il ne faut pas banaliser ce genre d’actions, ce sont pour certains des prédateurs sexuels qui peuvent basculer vers les actes sexuels ou des enlèvements. Ça reste un beau succès pour nous.
C’est une action hors norme, au mois de mars dernier on a eu deux affaires de pédo pornographie.
Au total, ce sont 24 policiers qui ont été engagés sur ces affaires et les interpellations lundi.
Ce sont des profils particuliers avec une diffusion et partage d’images zoophiliques avec des supports informatiques Aujourd’hui le numérique touche toutes les infractions.
Pour le moment c’est une victoire, mais la guerre n’est pas terminée.
Sur le sud 8 personnes déférées en jugement
Une personne qui manquait l’expertise sera jugée en décembre en attendant
Ils sont âgés entre 51 et 53 ans et ils sont téléchargés entre 34 à 4000 fichiers. Lors des perquisitions, il n’y avait pas fichiers mais pour certains mais des visionnages.
La majorité ont reconnu une addiction à une sexualité qui pouvait conduire à des dérives derrières donc un risque pédophilique, ils ont tous reconnu les faits sauf 1 sur les 8.
Il n’y avait pas de liens entre ces 8 personnes mais ce sont des personnalités inquiétantes. Ils n’ont pas de casiers judiciaires sur les 8 sauf 1. On voulait qu’ils arrêtent et qu’ils soient pris en charge médicalement c’est-à-dire avec des soins.
On va requérir de la prison pour un ou deux mais pas pour tous, ce n’est pas le but.