Le 11 mai dernier, le procès d’Alain Armand pour prise illégale d’intérêt a été renvoyé et il devait donc se dérouler ce vendredi. Le vice-président du Conseil Départemental est suspecté de prise illégale d’intérêts en tant que président de la SODIAC. Son procès a de nouveau été renvoyé ce matin, au 14 décembre prochain.
Alain Armand devait être jugé le 11 ami 2018 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis mais son procès a été renvoyé et il était donc de nouveau appelé à comparaître ce vendredi.
Le vice-président du Conseil départemental est suspecté de prise illégale d’intérêt en tant que président de la Sodiac.
A l’origine de cette affaire : un signalement à l’encontre d’Alain Armand a été effectué à la mairie de Saint-Denis.
Les faits remontent à 2015. Alors président de la Sodiac (société d’économie mixte dévolue à l’aménagement immobilier), mais également gérant de la société 2A liée au Groupe Sobefi, une société privée consacrée elle aussi aux transactions immobilières, Alain Armand est suspecté d’avoir abusé de ses statuts.
En effet, la Sobefi est devenue actionnaire d’un projet immobilier que la Sodiac venait de racheter. Une confusion des genres et des rôles qui pourrait caractériser la prise illégale d’intérêts.
Interrogé le 11 mai dernier suite au renvoi de l’affaire, Alain Armand se disait confiant : "Le tribunal va apprécier si il y avait incompatibilité entre ma fonction d’élu et ma fonction de conseil. Pour ce qui me concerne, j’ai le sentiment de n’avoir commis aucune faute mais c’est au tribunal de dire le droit".