Ce début de semaine est marqué par le procès du bourreau de la Convenance, Ridaï-Mdallah Mari, est jugé pour l’assassinat de la jeune étudiante Vanina, commis à Sainte-Marie en mai 2018. L’accusé, dont la santé mentale a longtemps fait débat, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Ce lundi 31 janvier, premier jour du procès, Ridaï-Mdallah Mari faisait face à la cour d’assises et à la famille de Vanina. Pour rappel, l’homme avait assassiné la jeune femme de 19 ans, le 3 mai 2018. Un meurtre d’une rare atrocité.
Lors de ce premier jour de procès, l’attitude de Ridaï-Mdallah Mari semblait à la hauteur de la complexité qu’on lui connaît. Au moment de l’énoncé des faits, l’accusé ne semblait pas concerné, complètement détaché.
Une fois interrogé sur la préméditation de ce meurtre, l’accusé se trouvait dans un état de démence apparente. Il tenait des propos incohérents, ses réponses n’étaient pas claires. En revanche, il insistait sur le fait que ce meurtre faisait suite à une demande de "Dieu" pour "sauver l’humanité."
Depuis le début de cette affaire, la santé mentale de l’homme interroge. Depuis sa garde vue, il faisait preuve d’un comportement incohérent. De plus, l’homme consommait régulièrement de la chimique.
Demain, le mardi 1er février aura lieu le second jour du procès. Les docteurs se présenteront afin d’évoquer la santé mentale de Mari Ridaï-Mdallah.
Mercredi 2 février, la cour se penchera davantage sur la personnalité de ce dernier et sollicitera le témoignage de sa famille.
Le verdict de ce procès est attendu le jeudi 3 février.