En 2019, l’ancienne actrice Brigitte Bardot s’est adressée au préfet de La Réunion dans un courrier qui pointait du doigt le fléau de l’errance animale sur l’île. Dans celle-ci, l’actrice profanait des injures raciales envers les Réunionnais, ce qui lui a valu une amende de 20 000 euros. Brigitte Bardot a fait appel à son jugement, elle sera jugé ce jeudi 15 septembre.
Après s’être adressée au préfet de La Réunion dans une lettre publique ponctuée d’injures raciales, les réactions à l’encontre de Brigitte Bardot ne se sont pas fait attendre. Après que le préfet ait saisi le procureur et que différents élus aient porté plainte, Brigitte Bardot s’est retrouvée face à la justice pour "injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique."
Après trois renvois, Brigitte Bardot a finalement été jugée le 4 novembre dernier. Elle a été reconnue coupable et a écopé de 20 000 euros d’amende. Toutefois, l’ancienne actrice ne s’est pas avouée vaincue et a fait appel face à cette décision. Le jeudi 12 mai, elle devait se retrouver devant la cour d’appel de Saint-Denis. Toutefois, le procès a été renvoyé à ce jeudi 15 septembre 2022.
"Des autochtones qui ont gardé leurs gênes de sauvages," "des réminiscences de cannibalisme des siècles passés," "sauvagerie", "population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares" : telles étaient les mots utilisés par Brigitte Bardot pour définir le peuple réunionnais dans sa lettre portant sur l’errance animale, une véritable problématique sur l’île.
Devant ce courrier public, les Réunionnais et les élus n’ont pas manqué de faire connaître leur colère, poussant l’ancienne star de cinéma devant la justice.