Jean-Hugues Ratenon interpelle la sous-Préfète de St-Benoît, le maire de la Plaine-des-Palmistes et le commandant de gendarmerie en raison d’un "sentiment d’insécurité grandissant" . Depuis le 22 mai, plusieurs habitants du quartier de la rue des Hortensias ont été victimes de cambriolages. Ils ont décidé "de s’organiser entre eux pour monter la garde et de faire des rondes" explique le député.
Par voie de courrier, Jean-Hugues Ratenon a décidé d’interpeller la sous-préfète de Saint-Benoît mais également le maire de la Plaine des Palmiste et le commandant de la Gendarmerie de la Plaine-des-Plamistes.
Hier, le député s’est rendu à La Plaine-des-Palmistes auprès d’habitants du quartier de la rue des Hortensias et dans le cadre de ce déplacement, il a été interpellé interpellé sur un problème d’insécurité.
"En effet, depuis le 22 mai 2018 à aujourd’hui, plusieurs d’entre eux ont été visités cambriolés, matériels abîmés, etc. Une résidente a même été confrontée directement aux voleurs qui s’étaient introduits dans son domicile".
"Selon les voisins, cette femme est toujours sous le choc. Face à ce sentiment d’insécurité grandissant, à la recrudescence de ces actes délinquants, au manque de disponibilité et le manque d’appui de la loi qui semble minimiser les délits commis, dans la mesure où ils
affirment que certains auteurs de ces vols sont identifiés ; ils ont décidé de s’organiser entre eux pour monter la garde, faire des rondes dès qu’ils le peuvent et ce, depuis, une semaine environ" explique Jean-Hugues Ratenon dans ce courrier.
Les habitants expliquent que "ces délinquants agissent à n’importe quel moment et se retrouvent donc perpétuellement en état d’hyper-vigilance, ce qui engendre de l’épuisement".
Toujours selon le député Jean-Hugues Ratenon : "ce phénomène d’insécurité et/ou d’actes délinquants, d’après d’autres sources d’informations semble s’étendre à d’autres quartiers ou cités de la Plaine des Palmistes (près de la pyramide, aux lotissement les Azalées etc.)".
"Compte tenu de tous ces éléments, les autorités que sont la Préfecture, la gendarmerie, etc., doivent prendre des dispositions rapidement sur le secteur. Puisque paraît-il des chemins, des petits sentiers sont tracés dans la ravine juste à l’arrière du lotissement, lieu par excellence où ils s’organiseraient" estime le député.