La Plaine des Palmistes, son bon air, ses magnifiques paysages et .. sa culture du zamal ! Les saisies se multiplient dans le village. Neuf saisies en deux semaines. Ces petites productions locales peuvent favoriser le trafic à plus grande échelle, notamment vers Maurice. Les gendarmes sur le qui-vive.
Depuis le début de l’année, la brigade de gendarmerie de la Plaine-des-Palmistes met les moyens pour stopper la culture de cannabis sur la petite ville des hauts. Résultat : 9 saisies en 2 semaines.
La présence des militaires dans les différents quartiers de la commune n’est pas passée inaperçue auprès des habitants.
"Sur la nationale, on voyait les gendarmes monter et quand ils descendent les toits sont pleins de zamal", "des fois ils plantent pour leur propre consommation personnelle et ils sont dénoncés par les voisins", "quand je regarde il y a beaucoup de gens qui viennent des bas et vendent leurs affaires ici", témoignent-ils.
Plusieurs saisies mais pas de placement en garde à vue pour les mis en cause. Ils ont été auditionnés par les gendarmes et seront sanctionnés pénalement.
Du côté de la mairie, on félicite le travail mené par les forces de l’ordre. "On a pu constater comme tous les habitants de la Plaine des Palmistes que depuis quelques semaines les gendarmes font certaines saisies de pieds de zamal chez de nombreux particuliers. On constate et on ne peut qu’avoir un avis favorable. ce sont des stupéfiants générateurs de désordre public", déclare Joan Doro, adjoint à la mairie.
Selon nos informations, les productions pourraient servir à alimenter le réseau Réunion-Maurice et les bénéfices peuvent vite atteindre plusieurs milliers d’euros. Si le prix du gramme se situe entre 1 et 10 euros à la Réunion, les prix des productions de cannabis exportés peuvent rapidement grimper.
Le prix du kilo pouvant parfois s’élever à 10 000 euros à l’île Maurice.
A noter que l’usage de stupéfiants est puni d’un an d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende