Julie, une maman tamponnaise, a perdu son deuxième fils, Naël, de la mort subite du nourrisson. Il allait avoir trois mois.
"C’est une épreuve dont on ne se remet jamais, on essaye juste d’apprendre à vivre avec la douleur", confie Julie. Elle a perdu Naël, son deuxième enfant, le 31 mars dernier à la Plaine des Cafres au Tampon. "Il allait avoir trois mois", indique la jeune maman.
"Je me suis réveillée et j’ai retrouvé mon fils sans vie, c’est des images qui restent gravées à jamais. On a du mal à s’en remettre quand tout va bien et que tout bascule sans qu’on s’y attende. C’est très dur", déplore Julie. La Tamponnaise est également mère d’un autre garçon, plus âgé. "C’est toujours difficile, je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi, mais j’essaye d’avancer pour mon plus grand garçon", explique la jeune-femme.
Naël a été victime de la mort subite du nourrisson ou mort inattendue du nourrisson. Ce syndrome est caractérisé par la mort inattendue, dans son sommeil, d’un enfant âgé d’un mois à un an, apparemment en bonne santé. C’est la première circonstance de décès des nourrissons avant l’âge d’un an. Chaque année, en France, 250 à 350 enfants sont concernés.