La propriété de Patrice Payet a été envahie pour la troisième fois par des chiens errants. Il a perdu la moitié de ses pintades cette nuit.
C’est une scène désolante qu’a découvert Patrice Payet ce samedi matin. Il est environ 11 heures lorsqu’il se rend sur son exploitation de Bois Court à la Plaine des Cafres.
Il découvre l’horreur. La moitié de ses pintades a été décimée par des chiens errants. "M’a nu ici pou trap un pintade pou un client pou tuer. Quand m’a la arrivé, m’a vu les plumes té partout, té fanée. M’avé des animaux coincés sous les bois en train d’agoniser. M’a dit que n’avé un attaque. Quand m’a la arrivé, m’a vu les animaux fanés partout."
Patrice Payet est à bout : "Moin lé dégoûté, mi koné pu koman faut faire ? A chaque fois, c’est le même truc, à chaque fois c’est la même comédie ! Ou essaie travay et quand ou arrive, on trouve ça."
Sur 200 pintades dans l’exploitation, il n’en reste qu’une centaine en vie. Les chiens errants seraient passés par un trou qu’ils ont fait dans le grillage. Certains animaux de Patrice Payet se sont enfuis dans les bois avoisinants et il ne sait pas s’il pourra les retrouver.
"Le pire c’est qu’aujourd’hui, cette personne se retrouve tout seul avec la perte et il n’a pas de solution, d’accompagnement. Il faut voir s’il y a la possibilité avec le Département et les communes de mettre une caisse pour ce genre de situations", explique Dominique Gigan, président de la FDSEA (fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles).
