Il y a 18 ans, Patrick Savatier fondateur et président de l’association Momon Papa Léla est décédé ce vendredi matin à la suite d’une longue et brutale maladie à l’âge de 62 ans. L’association Momon Papa lé la vient en aide aux personnes démunies sur l’île.
Une triste nouvelle.
Ce vendredi matin, Patrick Savatier est décédé à l’âge de 62 ans à la suite d’une longue et brutale maladie selon nos informations.
Il y a 18 ans, il avait fondé la célèbre association Momon Papa lé la pour venir en aide aux personnes les plus démunies.
Le maire de Salazie Stéphane Fouassin a réagi sur les réseaux sociaux :
"C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de Mr Patrick SAVATIER.
Mr Patrick SAVATIER a beaucoup œuvré dans le monde associatif,social et solidaire.
Nous avons travaillés ensemble pour le développement de l’association Momon Papa léla.
Il a toujours été bienveillant et force de proposition.
Nous perdons un grand homme, un ami, je tiens, à exprimer mes sincères condoléances en ce moment douloureux à toute sa famille et ses proches"
"Je suis arrivé à La Réunion il y a plus de 20 ans. J’avais une entreprise qui était une pension de familles. On a reçu des personnes qui étaient en difficulté jusqu’à que le 115 existe enfin."
"L’un d’entre eux a trouvé, en outre un matelas, la force de faire une formation sur Internet et s’est inscrit dans une agence intérim. Aujourd’hui, il travaille sur la piste de l’aéroport. Il faut être prêt pour s’en sortir. Il y a des gens qui viennent de tellement loin et qui ont tellement de problématiques."
"Je n’ai pas les couilles plates. On est pas assis dans un fauteuil à l’Assemblée nationale, on est dans l’action."
"Il ne faut pas juste avoir les larmes qui tombent en dedans, il faut qu’elles se voient. Le Réunionnais est trop fier, il doit montrer ses larmes. Il y a des gens qui triment triment triment, se tapent les embouteillages pour obtenir un SMIC et d’autres qui se grattent la panse, il y a un problème."
"Il faut mener les gens à sortir de leur carapace et obtenir de leur dignité parce que ça suffit comme ça."
Matthieu Patou-Parvédy