Antenne Réunion
Les propriétaires des établissements installés sur la plage de l’Hermitage appelés à quitter les lieux au 1er juillet ont assigné le maire et l’Etat en justice. Le tribunal administratif examinera le dossier le 5 juillet.
Les paillotes de plage font face à une décision du tribunal administratif de lever leur autorisation d’occupation et un refus du maire de Saint-Paul de leur accorder une nouvelle possibilité d’exploitation sur ces lieux. Le recul voire la disparition des restaurants de l’Hermitage sont donc envisagés et ce dès le mois prochain, en juillet.
Ces entreprises entament donc une procédure devant la Justice à l’encontre de la préfecture et du maire de Saint-Paul pour faire valeur leurs droits.
Le tribunal administratif a reporté l’audience au 5 juillet prochain à 14 heures.
Le tribunal administratif se penche sur un autre volet du dossier des paillotes depuis plusieurs semaines. Une audience s’est tenue ce jeudi pour la présentation des conclusions du rapporteur public suite au recours déposé par le Collectif de défense du Domaine public maritime. Le délibéré est attendu dans les prochains jours.
Le tribunal administratif avait déjà décidé que l’attribution des autorisations d’occupation temporaire n’étaient pas conformes, mais s’était alors prononcé sur les procédures mises en place par la mairie de Saint-Paul. Le Collectif DPM souhaite avoir une réponse sur le fond.
Les gérants des établissements expliquent que le tribunal administratif juge pour sa part la décision de la mairie de délivrer les autorisations d’occupation temporaire. Le jugement est attendu le 26 juin. Aussi leur présence était antérieure au transfert de compétences entre l’Etat et la mairie en 2008.
Les responsables des paillotes de plage espèrent montrer que leur présence a une légitimité car ils sont installés depuis de longues années.
Ils rappellent aussi avoir demandé la mise en place d’une procédure pour leur recul des établissements sans réponse.
Les propriétaires des restaurants de l’Hermitage souhaitent aussi que cette procédure permettra d’alerte l’opinion publique sur l’impact de la prochaine fermeture des paillotes sur le personnel qui se retrouvera sans travail.