Cette semaine, la CGTR avait saisi la justice contre les magasins Carrefour alors que l’enseigne avait décidé d’ouvrir plusieurs de ses magasins lundi matin, alors qu’ils étaient ouverts la veille, violant ainsi, selon eux, le décret préfectoral de 1966. Le syndicat a été débouté au tribunal ce vendredi.
Le juge a fait valoir que le secrétaire général n’était pas habilité à présenter la fédération devant la justice. Le syndicat devra payer 3000 euros à l’enseigne : 1000 euros au magasin de Saint-Benoît, 1000 euros à celui de Sainte-Suzanne et 1000 euros au magasin de Sainte-Clotilde. Pour le moment, la CGTR dit être en discussion pour la suite des choses.
Certains magasins Carrefour ont annoncé la semaine dernière leur intention d’ouvrir leurs portes exceptionnellement les matins des lundis 6 et 13 décembre à partir de 8 h 30. Selon la CGTR, ouvrir les portes d’un magasin le lundi matin alors qu’elles étaient ouvertes la veille violent l’arrêté préfectoral de 1966 qui impose une fermeture de 24h consécutives entre dimanche et lundi.
Selon cet arrêté préfectoral, un magasin ayant été ouvert un dimanche matin ne peut ouvrir ses portes que 24h plus tard le lendemain.