Les barres protéinées sont devenues des en-cas privilégiés. Pour les habitués de la salle de sport, mais pas seulement ! Des produits qui séduisent par leurs saveurs attrayantes, leur apport nutritionnel. Et qu’il faut bien sûr consommer avec modération.
Goût fraise, vanille ou encore brownie, ces barres protéinées séduisent de plus en plus.
"C’est juste par manque de protéines par repas donc je suis obligé de combler en dehors des repas"
"C’est un gagne temps avec ces protéines déjà réparées. On dose, on prend ce qu’on doit prendre, après je me fais des petites collations avec les barres de temps en temps"
Dans les supermarchés, les produits hyper protéinés investissent les rayons pour répondre à la demande. Dans une boutique spécialisée de Saint-Denis, il est possible de complémenter son apport en protéines sous forme de barre ou de poudre, des compléments alimentaires qui dépassent le monde du sport.
"C’est pour monsieur et madame tout le monde. C’est adapté à tous, il y a certes une partie nutrition sportive, mais on touche tout le monde. Moi je constate de plus en plus de gens de tous bords, hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, qui viennent se supplémenter avec nos produits", indique le gérant de la boutique "rob shop", Sébastien Robert.
Protéines de lait ou végétales, ces produits ultra transformés doivent être sélectionnés avec précaution. Fridor Funteu, nutritionniste recommande de ne pas consommer plus de 2 barres protéinées par jour :
"Si vous êtes capable de ne pas les utiliser pour substituer les repas, et faire en sorte qu’ils s’intègrent à une alimentation équilibrée. Enfin, bien lire les étiquettes, prendre des barres qui ont la lettre A et éviter toutes celles qui ont la lettre C, D, E."
Côté prix, les en-cas restent encore élevés, 2 euros en moyenne pour une barre protéinée, un marché en plein essor qui a bondi de 25% en 2022.