Dans la nuit du 27 au 28 novembre Rémi défonce la porte d’entrée de son ex-compagne, Lisa, sur fond de jalousie. Son avocate plaide le harcèlement du côté de Lisa pour justifier le passage à l’acte de son client. Les magistrats tentent d’élucider la situation lors de son jugement en comparution immédiate.
“Je te détruirai comme tu m’as détruit." Rémi ne supporte pas sa rupture après trois ans de vie avec Lisa.
Rémi n’a aucun antécédent judiciaire mais sa rupture le fait déraper. Cette nuit du 27 novembre 2022, en sortant de la mosquée, il est allé chez son ex-conjointe pour récupérer une table. Ne voulant aucun contexte avec lui, Lisa dépose la table en bas de son immeuble. Rémi mécontent décide de monter.
“Je ne sais pas si mes émotions étaient surchargées, de la jalousie ou de la frustration mais j’ai vrillé. J’ai commis l’irréparable.” Le chef d’entreprise essaye encore d’expliquer son geste. Ce soir-là, il défonce la porte de l’appartement, lui serre très fort le cou et l’assène d’insultes jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.
L’horaire du passage à l’acte interroge la cour. Son avocate rappelle qu’il correspond aux heures de prières. “On n’est pas dans un dossier de jalousie. C’est elle qui a tout mis en œuvre pour garder le contact avec Monsieur, notamment à travers les réseaux sociaux. Il en a marre. Elle a envoyé un message qui a été la goutte d’eau. La preuve, l’ensemble de son entourage est surpris par ce qui s’est déroulé”, plaide son avocate. “Il n’y a pas besoin d’une peine de prison pour savoir qu’il ne réitérera pas les faits !”
Après délibération les magistrats le condamnent à une peine de six mois de prison avec sursis.