Au terme de l’enquête réalisée suite à la mort suspecte d’une femme à Saint-Paul, son mari a été placé en examen pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Dans la soirée du 8 avril, Marie-Bergerette H., une Saint-Pauloise de 43 ans, est très grièvement brûlée alors qu’elle se trouve à son domicile, en présence de son mari. Les circonstances ayant conduit à ce drame sont floues.
Pour des raisons qui restent encore indéterminées, la quadragénaire a de l’alcool ménager sur elle, précipitant la propagation du feu sur son corps. Son mari, Sofienne H., 33 ans, tente dans un premier temps d’éteindre le feu.
Mais plusieurs éléments étonnent les enquêteurs. Il n’alerte pas les secours et souhaite emmener sa femme à l’hôpital. C’est finalement un voisin qui donne l’alerte. Malgré ses brûlures -la femme est brûlée à 30 %- elle parvient à appeler les secours. "Dépêchez-vous parce que ça brûle”, indique-t-elle au téléphone, comme le rapporte le Jir.
Transportée au service des Grand brûlés du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bellepierre, Marie-Bergerette est placée en coma artificiel. L’importance de ses brûlures est telle qu’en dépit des soins prodiguée, elle décédera le 1er mai.
Une enquête est ouverte suite à cette mort suspecte. Mais les premières constatations des techniciens en identification criminelle ne permettent pas d’éclaircir les causes de cette soirée funeste.
En revanche, il semble que la relation du couple était loin d’être harmonieuse, preuve en est, la photo retrouvée sur le portable de la victime, où on l’a voit avec un oeil au beurre noir. Un témoin de rapporter également une gifle donnée pour une raison futile.
C’est la raison pour laquelle, le mari a été mis en examen pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner, mais aussi pour violences sur conjoint et placé sous contrôle judiciaire.