Mis en examen pour le meurtre de Yohan Payet le 9 août dernier à Langevin, Xavier P. conteste toujours être l’auteur des coups mortels. Sa demande de remise en liberté a été rejetée, il reste en détention provisoire.
Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 août, une bagarre éclate entre plusieurs jeunes dans le quartier de Langevin à Saint-Joseph, alors que se déroule une fête d’anniversaire.
Le bilan fait état de 4 victimes : Yohan Payet, âgé d’une vingtaine d’années décède. 3 autres personnes sont blessées dont une gravement.
Interpellé le lendemain de la bagarre mortelle par les gendarmes, Xavier P. est placé en garde à vue.
Placé en examen pour le meurtre de Yohan Payet, le jeune homme de 23 ans conteste toujours être l’auteur des coups mortels. En revanche, il reconnaît avoir fait l’usage d’un couteau cette nuit-là lors de la fête d’anniversaire qui se déroulait à Saint-Joseph.
Placé en détention provisoire, il a été entendu ce mardi 25 août par les juges de la chambre de l’instruction. Sa demande de remise en liberté a été rejetée, il reste donc emprisonné dans l’attente de la date de son procès.
Une fête d’anniversaire a viré au drame dans la nuit du 8 au 9 août. Une bagarre a éclaté entre plusieurs jeunes dans le quartier de Langevin à Saint-Joseph.
La rixe a fait 4 victimes : Un jeune homme d’environ une vingtaine d’années est mort. 3 autres personnes ont été blessées dont deux gravement.
Selon les témoignages recueillis sur place, la bagarre générale aurait éclaté en fin de soirée à cause de plusieurs désaccords : baisser le son de la musique qui dérangeait les voisins et le partage du restant d’alcool.
C’est alors que les violences auraient dégénéré : Bouteilles, ustensiles de cuisine et couteaux auraient été utilisés. Yohan aurait tenté de mettre fin à la bagarre avant d’être pris à partie.
"Kan nou l’a vu lé gars avec couteau, nous la retranch’ a nou dans la kaz. Après, Yohan la continue suivre les gars dans la rue pour défendre. N’a entendu des cris comme quoi zot la tue a li. Même pas 5 minutes plus tard, nous la entendu les flics. Nous la descend sur la route, mais l’été trop tard."