Pascal Yobé comparait depuis hier aux assises pour l’assassinat de sa compagne, commis en janvier 2011. L’accusé qui nie la préméditation sera fixé ce jeudi.
Il reconnait le meurtre mais pas la préméditation. Dans le box des accusés, Pascal Yobé, doit répondre de faits graves. Jugé pour l’assassinat de sa concubine en janvier 2011, le quadragénaire a évoqué une jalousie aveugle pour justifier son acte irréparable.
A Saint-Louis, le 19 janvier 2011, alors que Roseline Baleinier s’apprêtait à se rendre à son travail, Pascal Yobé a étranglé la mère de famille avec la ceinture de judo de sa petite fille.
Plus de deux ans après les faits, l’accusé qualifié par les experts d’être froid et sans émotion, est sorti de son silence, assurant que son geste n’était pas prémédité.
La mère de la victime Marie-Rose explique avoir remarqué la détresse de sa fille et senti les vives tensions au sein de son foyer. Les différents témoignages recueillies attestent que Roseline Baleinier était éperdument amoureuse de Pascal Yobé et que l’accusé était jaloux au point d’imaginer qu’elle le trompait.
La Cour d’Assises rendra son verdict ce mercredi.