Ce lundi 14 mars, Georget Hoareau et son fils, Kévin, sont jugés par la cour d’Assises pour le meurtre présumé de leur ancien bailleur, Maximin Chane Fane. Le corps du septuagénaire avait été retrouvé dans la maison qu’il louait aux deux hommes le 3 mars 2019, dans la ville de Saint Louis. Lors de cette première journée de procès, qui se termine ce mercredi, sa fille a témoigné au tribunal.
Le procès devait initialement se tenir en novembre dernier, mais a été renvoyé en raison de l’absence d’un des avocats. C’est donc ce lundi 14 mars que les meurtriers présumés deMaximin Chane Fane, 73 ans, sont jugés à la cour d’Assises de Saint-Denis.
Sa fille a témoigné au tribunal ce lundi. "Il m’a appris la tolérance, c’était quelqu’un de profondément gentil. Je ne comprends pas que ça lui soit arrivé, à lui. Il n’a jamais eu une once de méchanceté", a-t-elle témoigné.
Au tribunal, Georget Hoareau et son fils, Kévin, se sont excusés, mais ils reconnaissent tous les deux la préméditation. C’est pour la somme de 1300 euros qui le père et le fils ont sauvagement assassiné Maximin Chane Fane, 73 ans. En mars 2019, après 3 mois d’impayés de ses locataires, la victime se rend chez eux pour tenter de trouver une solution à l’amiable. Mais il tombe dans un guet-apens. Le procès permettra de déterminer qui est à l’origine du plan machiavélique et qui a porté les coups.
Il a été égorgé. 13 plaies pénétrantes, 20 plaies piquantes. L’idée venait du père, le fils a mis le premier coup de couteau, et le père boucher de profession a donné les autres coups. "Nous espérons que les accusés nous donneront des explications", fait savoir Me Djalil Gangate, avocat de la partie civile. "M. Chane fane était quelqu’un de très altruiste. toujours prêt à rendre service", explique-t-il.
Selon l’enquête, Georget Hoareau, 48 ans, serait à l’origine de ce plan imaginé quelques heures à peine avant l’arrivée de la victime.
Les faits s’étaient déroulés le 3 mars 2019, à Saint-Louis, dans le quartier de la Palissade. Des voisins ont aperçu des traces de sang suspectes sur les murs de l’habitation et ont donné l’alerte. En arrivant sur place, les gendarmes ont trouvé le corps sans vie de Maximin Chane Fane, torse nu, le visage recouvert d’un vêtement propre. L’homme présentait de multiples plaies au niveau du cou, du thorax et du dos. Il avait reçu plusieurs coups de couteau. Les meurtriers présumés n’étaient plus sur place à l’arrivée des forces de l’ordre.