Ce vendredi 25 mars, se tient le deuxième et dernier jour du procès en appel de Cédric Babasse, le ti père d’Elianna. La petite fille de deux ans avait été victime d’un coup mortel en 2018. En première instance, Cédric Babasse avait écopé de 20 ans de réclusion criminelle, la mère d’Elianna avait quant à elle été acquittée. Le verdict du procès est attendu dans la journée.
Deuxième et dernier jour du procès en appel de Cédric Babasse
Ce vendredi 25 mars, se tient le deuxième et dernier jour du procès en appel de Cédric Babasse, le ti père d’Elianna. En première instance, l’homme avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle, la mère de la petite fille avait quant à elle été acquittée.
Cédric Babasse s’est présenté à la barre le regard perdu ce jeudi, lors du premier jour du procès en appel. Il se retrouvait de nouveau face à ses démons et peine à les dissimuler lorsque les experts évoquent son comportement psychopathique. Depuis deux ans, l’accusé ne cesse de clamer son innocence, un comportement inacceptable pour la tante d’Elianna.
"Je suis épuisée et fatiguée, ce sont toujours les mêmes refrains. Au lieu d’avouer les faits, il s’enfonce encore plus. Le plus décevant c’est qu’ils étaient à deux à ce moment-là", explique Natacha, tante d’Elianna et sœur de Cédric Babasse.
Si la mère d’Elianna, Pascaline Guilgori était présente pour ce premier jour de procès, c’était bien Cédric Babasse qui a dû répondre de ses actes une fois de plus. Ce procès en appel est une nouvelle épreuve pour les proches, souligne maître Georges André Hoareau, avocat de la partie civile.
"Le fait d’avoir fait appel réveille toutes ces douleurs pour la famille que je représente, notamment la tante Natacha. On a osé demander encore une expertise, donc un renvoi. Si une nouvelle expertise était ordonnée est-ce qu’on oserait demander l’exhumation de ce petit corps ? Je pense que non seulement Elianna avait le droit de vivre, on lui a ôté ce droit, elle a au moins le droit de se reposer en paix.", conclut le bâtonnier Georges André Hoareau.
Pour rappel, Cédric Babasse avait écopé de 20 ans de réclusion criminelle en première instance. Cette peine pourrait s’alourdir aujourd’hui.