Les victimes Réunionnaises du Mediator continuent le combat. A La Réunion comme sur l’ensemble du territoire national, des dizaines de personnes souffrent de pathologies liées à la prise de médicaments - Mediator - et ces patients attendent toujours un procès suite à leur plainte. Ce procès va bientôt arriver... Une date à retenir : le 23 septembre prochain.
Le scandale du Mediator commence en novembre 2009, le médicament Mediator a été interdit de vente en raison d’effets graves au niveau du coeur.
Une pneumologue a allumé la mèche en sortant un livre sur le coupe faim avec un titre des plus raccrocheurs " « Mediator, combien de morts ? ». Commence alors, le combat judiciaire entre l’auteur et le Laboratoire Servier.
C’est donc un procès retentissant et hors norme qui va s’ouvrir fin septembre à Paris. Le procès Médiator.
Julien, Muriel et Daniel sont tous diabétiques. Ils ont reçus des prescriptions de Médiator pendant près de 7 ans. "J’ai perdu la mémoire, j’ai eu une perte de cheveux."
Ce procès est le dernier espoir des ces Réunionnais. À l’origine de la plainte, Maître Alain Antoine. "Les enjeux sont très importants. Cette audiance, je l’espère, permettra de dire la vérité et révèlera le fait que cette substance ait été un poison et ait été connue des hommes politiques et du laboratoire."
Cette reconnaissance, serait l’espoir d’une meilleure prise en charge pour les malades.
Le médicament anti-diabétique est accusé d’être à l’origine de graves lésions cardiaques. Près de 4 000 parties civiles sont attendues, parmi lesquelles des Réunionnais.
De nombreuses victimes à La Réunion ont porté plainte.
Aujourd’hui, ces victimes - une dizaine - qui ne sont pas toutes reconnues par les laboratoires Servier, sont toujours mobilisées pour réclamer une réaction de la Justice.
Pour rappel : mis au point par les laboratoires Servier, le Mediator est un médicament antidiabétique utilisé comme coupe-faim commercialisé de 1976 à 2009. Ce sont 145 millions de boîtes vendues et 5 millions de personnes ont consommé en France.
Le Mediator a donc été retiré de la vente en 2009 en France. Une étude a été réalisée par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) qui démontre une multiplication par quatre du nombre de valvulopathies.