Le jeune Meddy affirme avoir été victime d’actes violents de la part d’un surveillant de son collège à La Plaine des Palmistes ainsi que d’une injustice en l’objet d’un renvoi injustifié. L’établissement et le rectorat ont aussi tenu à répondre.
Les faits se sont déroulés au collège Gaston Crochet à La Plaine des Palmistes le 22 août dernier. Meddy Bastien, un jeune collégien, a été victime d’actes violents de la part d’un surveillant suite à une chamaillerie entre collégiens. Ce dernier raconte l’incident en précisant que le surveillant lui a fait mal en « l’attrapant par les épaules et en le soulevant en l’air ». Suite à des douleurs insoutenables aux épaules, le jeune élève s’est vu dans l’obligation de consulter et 3 jours d’ITT lui ont été délivrés.
La mère de Meddy crie aussi à l’injustice car elle affirme que son fils fait l’objet d’une exclusion injustifiée. Une plainte a été déposée par la famille, pour violence aggravée.
L’établissement a souhaité répondre en insistant sur le fait que l’enfant est en grande difficulté. La direction de l’établissement affirme aussi ne pas être au courant de l’ITT de l’enfant : « Je ne savais pas qu’il y avait une ITT ce sera aux gendarmes de le déterminer. Par contre j’ai d’autres rapports. Cet enfant était hors de contrôle. Ce n’est pas simple du tout, il va falloir le vérifier, je connais tous les incidents. On vit les choses tout en essayant de garder notre calme. Certes, il y a eu une contention maladroite, mais je ne suis pas au courant de l’ITT ».
« L’élève de 6e a fait une crise de colère et a proféré de fortes menaces sur une élève. L’enfant est connu dans l’établissement pour avoir fait preuve de comportement violent envers les élèves et les enseignants. Le surveillant a été appelé et a tout simplement fait preuve de contention, il ne pouvait pas le laisser terroriser les élèves. L’enfant a été exclu de son collège pour comportement violent et cela est totalement justifié. L’AED a porté plainte pour diffamation et menaces. L’établissement a aussi fait un signalement concernant les menaces à leur encontre. La famille n’est pas ouverte à la discussion » affirme le rectorat.