Ce mercredi, une jeune étudiante de l’université du Moufia s’est faite agresser sexuellement aux abords du campus. Une plainte a été déposée, et une pétition a également été lancée pour installer des caméras de surveillance aux alentours.
Ce mercredi, Marine*, une jeune étudiante à l’université du Moufia s’est faite agresser sexuellement par un individu aux abords même de l’établissement.
Entre 8h et 8h30, alors qu’elle sortait de son domicile, situé à 3 minutes de l’université, pour aller en cours, Marine* entendit "des pas derrière se rapprocher de plus en plus". Elle emprunta un raccourci "très isolé, où l’on y a accès qu’à pied" menant directement à la fac.
"D’un coup je sens les pas se rapprocher, puis je sens un homme me tenir très fort en étreinte par-derrière, il me bloquait les bras avec ses deux bras comme s’il me faisait un câlin mais par-derrière pour pas que je bouge, nous explique la jeune femme. Je réalise que je me fais agresser lorsque je sens des petits coups de bassin contre mes fesses, et pendant qu’il se frottait à moi il en a profité pour descendre sa main et me toucher la partie intime. J’avais une longue jupe donc il n’y a pas eu contact direct juste à travers le tissu".
Marine* se mit à crier de toute ses forces, et tourna la tête pour regarder le visage de son agresseur "lorsqu’il a vu que je l’ai regardé, il est parti en courant très vite".
Elle a pu alors obtenir l’aide de "deux gentils messieurs" qui l’ont entendu crier et qui l’ont aidé à appeler la police.
"L’action a duré 3 secondes, mais j’ai vraiment eu l’impression d’avoir eu affaire à quelqu’un avec des pulsions animales. C’est horrible à vivre".
Marine* a porté plainte le jour même au Commissariat de Saint-Denis, à la Malartic. "Ils ont directement pris ma plainte, j’ai été prise très au sérieux, ils m’ont questionné pendant plus de 2h et ont fait plein de démarches pour retrouver sa trace (adn, portrait robot…)".
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que des étudiants se font agresser sexuellement ou verbalement aux alentours de l’université. Une pétition a été lancée pour installer des caméras de surveillances près du campus "Même en allant à nos cours, nous ne nous sentons pas en sécurité. Cela doit changer. C’est notre sécurité, notre bien-être et notre avenir qui sont en jeu."
Marine* : Nom d’emprunt