Loïc, 23 ans, a été victime d’un tir de flash-ball le 18 mars dernier, à Saint-Philippe. Aujourd’hui, selon son père, le jeune homme doit subir deux soins par jour avec des rendez-vous chirurgicaux et chez l’ophtalmologiste. Il manque toujours d’assurance et est suivi psychologiquement. Son père nous confie également avoir hâte que "l’assassin" de son fils soit jugé.
Le père du jeune homme nous donne quelques nouvelles de son fils :
"Pour le moment, il reçoit deux soins par jour. Il a des rendez-vous chirurgicaux et chez l’ophtalmologiste, mais il reste renfermé sur lui-même. Il manque d’assurance et il est suivi psychologiquement. Pour le moment, il est encore trop tôt pour qu’il puisse témoigner, c’est encore trop dur. Je veux aussi ajouter que j’ai hâte que l’assassin de mon fils soit jugé", explique-t-il.
Le vendredi 18 mars, aux alentours de 5h du matin, Loïc, âgé d’une vingtaine d’années, a été victime d’un tir de flash-ball à bout touchant par un autre jeune. Au moins 200 personnes étaient présentes pour une soirée à Saint-Philippe, à Basse-Vallée.
Il a ensuite été hospitalisé dans un état grave au CHU Sud. Son agresseur, Donovan, âgé de 19 ans, a reconnu les faits après avoir été interpellé. Il a été mis en examen pour violences aggravées avec arme et placé en détention provisoire pour "sa propre sécurité".
Matthieu Patou-Parvédy