Loïc 23 ans victime d’un Flash-ball le 18 mars dernier à Saint-Philippe est de retour chez lui depuis ce week-end. Le jeune homme a dû subir des opérations et était hospitalisé au CHU Sud. Son père explique à LINFO.re que malgré son retour chez sa famille, le jeune homme est abattu. Il ne mange presque pas et a plusieurs complications.
Un moral au plus bas.
Le jeune homme de 23 ans est de retour chez ses parents depuis ce week-end après être sorti du CHU Sud. Il a dû subir plusieurs opérations après avoir été victime d’un tir de Flash-ball le vendredi 18 mars dernier. Alcid, le père de Loïc explique à notre équipe de LINFO.re que le moral de son fils est au plus bas.
"Il est de retour chez nous depuis ce week-end c’est une bonne chose. Après il n’est pas forcément très bien, il n’arrive toujours pas bien à manger à cause de sa mâchoire. Il n’entend toujours pas très bien non plus. Un seul éternuement peut apporter des complications et rouvrir la plaie. Ce mardi il a un rendez-vous avec l’ophtalmo pour ses yeux. Il ne pas être opéré de suite mais sûrement la semaine prochaine", explique son fils.
Loïc s’exprime
"Après avoir frôler la mort et vu certaines choses que mi peu difficilement expliquer quand mi t’es sur le lit d’hôpital... Crois amwin que zote conscience et zot mental y change. Ma toujours du mal à croire ce que la arrive a mwin. Mi néna toujours du mal à mangé aujourd’hui et mi gaign toujours pa respiré par le nez. Mi espère juste retrouve mon agresseur au tribunal et que justice sois rendue", explique le jeune homme sur les réseaux sociaux.
Ce vendredi 18 mars aux alentours de 5h du matin, Loïc, âgé d’une vingtaine d’années, a été victime d’un tir de flash-ball à bout touchant par un autre jeune. Ils étaient au moins 200 personnes présentes pour une soirée à Saint-Philippe à Basse-Vallée.
Il a ensuite été hospitalisé dans un état grave au CHU Sud. Son agresseur, Donovan âgé de 19 ans a reconnu les faits après avoir été interpellé. Il a été mis en examen pour violences aggravées avec arme et placé en détention provisoire pour "sa propre sécurité".
Matthieu Patou-Parvédy.