D’après les premiers résultats de l’autopsie révélés hier, le Réunionnais Loïc Louise mort dans la nuit de samedi à dimanche à Orléans n’aurait pas été tué par un tir de taser mais se serait étouffé.
Originaire de Saint-Benoît, Loïc Louise, se retrouve dans une violente dispute samedi soir à Orléans. Les policiers interviennent et, n’arrivant pas à calmer les protagonistes, un des officiers tire une décharge électrique d’un pistolet de Taser sur Loïc Louise.
Le homme jeune homme de 21 ans s’effondre. Transporté à l’hôpital, il est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. D’après les premiers résultats de l’autopsie, Loïc Louise est mort étouffé. "Des régurgitations d’aliments ont été retrouvées dans sa trachée et ses poumons", selon le procureur d’Orléans qui précise : "le tout avec un phénomène d’alcoolisation massif et également sous l’emprise de produits stupéfiants."
Suite à ces premiers résultats, le lien entre l’arme utilisée et le décès de la victime n’a pas été totalement écartée. "Il semblerait que la victime ne se soit pas effondrée immédiatement après le tir, ce qui pourrait laisser penser qu’il na pas été entièrement opérationnel", ajoute le procureur.
Le taser doit encore être analysé, tout comme le défibrillateur qui a été utilisé pour le réanimer lors de son transfert à l’hôpital. La famille de Loïc Louise est elle toujours dans l’incompréhension, les parents du jeune Bénédictin ont pris l’avion hier en direction de la métropole.