La Justice devait aujourd’hui se prononcer sur le cas du plus ancien prisonnier de France. La libération conditionnelle lui avait été accordée en novembre dernier mais le parquet a interjeté appel. La libération conditionnelle a été confirmée, sous conditions.
La 18e demande de libération conditionnelle de Casanova Agamemnon est passée devant la Cour d’Appel le 21 janvier.
La décision de la Cour est tombée. La libération conditionnelle de Casanova Agamemnon a été confirmée. L’homme pourrait sortir le 19 février prochain.
En attendant, la demande de sortie doit être analysée par le service des probations.
La procédure est étudiée suite à l’appel formulé par le Parquet général. Le procureur avait pris la décision de contester la décision tombée le 23 novembre dernier au centre de détention du Port : la libération conditionnelle de Casanova Agamemnon avait été acceptée.
L’appel du Parquet a remis en question le résultat délivré en délibéré après l’audience du 26 octobre. Cette décision avait pour effet de permettre des autorisations de sorties pour Casanova Agamemnon pendant environ 6 mois. Il ne pourrait alors sortir qu’une fois par mois à des horaires imposés. C’est après que le plus ancien détenu de France pourrait quitter la prison et vivre à son domicile toujours sous surveillance grâce à un bracelet électronique.
"On est soulagé et heureux pour lui." "Mi aimerait partage ça avec li", explique sa compagne, Nadège.
Sa famille espère une sortie pour le 19 février, jour de son anniversaire.
L’avocate de Casanova Agamemnon, Marie Briot, explique le déroulé de la sortie de son client. "La première étape est jusqu’au mois de juillet. Le 1er juillet il va bénéficier de permissions de sorties. À chaque fois le juge décidera."
"Ensuite à partir du 1er juillet 2019 il aura un bracelet électronique. Il sera libre mais sous surveillance avec des horaires strictes jusqu’au 1er juillet 2020. Et là il aura la libération conditionnelle pure et simple qui dure maximum 10 ans."
Une libération avec certaines restrictions. "Obligation de soins, interdiction de relations avec la victime, ni se rendre sur la commune de Saint-Benoît."
Maître Marie Briot, avocate de Casanova Agamemnon
Libération conditionnelle de Casanova Agamemnon : le Parquet compte faire appel