La saison à risque s’étend de septembre à fin décembre. L’an dernier avec l’incendie du Maïdo qui a emporté 175 hectares de forêts. Ce sont parfois les mêmes endroit qui brûlent, est ce qu’il y a des zones plus exposées que d’autres ?
C’est le cas et pour lutter contre les incendies, la première chose est de connaître le risque.
Pour ça, il y a une carte qui existe avec plusieurs indications et en rouge : le risque élevé, là où le danger est le plus critique comme :
- le Maïdo avec deux gros incendies en 10 ans,
- La Savane à Saint Paul avec des feux à répétitions,
- Le volcan avec 1800 ha brûlés en 2019 en zone jaune,
- L’Etang-Salé,
- Les cirques de Cilaos et Mafate,
- La roche écrite avec 45 ha en 2013 et 47 Ha en 2006.
Les pentes du Colorado avec un peu moins d’incendies des dernières année. Il y a plus de surveillance et aussi une prise de conscience des citoyens sur les comportements à risques.
Le climat est un facteur mais ce n’est pas le seul. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le risque et le croisement entre plusieurs aléas :
- Il y a les aléas naturels avec la météo : plus c’est sec et plus ça flambe.
- La composition de la végétation où il y a des espèces qui s’enflamment plus vite que d’autres
Mais les feux ne partent pas tout seuls, 9 fois sur 10, il y a intervention humaine, c’est ce qu’on appelle le risque anthropique :
- Quand elle est involontaire, c’est lié à la fréquentation touristique (les feux de bivouac)
- Écobuage,
- Brûlage de déchets verts,
- Recherche de guêpes
Malheureusement, il y a aussi les pyromanes qui font des dégâts. On se souvient des incendies du Maïdo il y a 10 ans. On avait perdu 780 hectares et toute la diversité qui va avec.