Kévin V. a pris place ce matin dans le box des accusés de la cour d’Assises de Saint-Denis. Ce jeune Dionysien est accusé d’avoir violé une étudiante âgée de 17 ans, le 26 septembre 2016, dans les douches communes du CROUS.
Le 26 septembre 2016, une étudiante a été violée alors qu’elle se trouvait dans le douches d’une résidence du CROUS, au Moufia, à Saint-Denis.
Alerté par les cris de la jeune femme, un étudiant s’est lancé à la poursuite du violeur. L’agresseur a réussi à prendre la fuite et il a finalement été interpellé après plusieurs semaines de cavale. Connu pour des faits de vols, le jeune homme a été mis en examen près de deux mois après le viol, le 23 novembre 2016.
Placé en détention provisoire en novembre 2016, Kévin V. doit maintenant répondre de ses actes devant les jurés de la cour d’assises de Saint-Denis. Il encourt une peine de 15 ans de réclusion criminelle. Son procès est prévu sur deux jours. Le verdict est donc attendu demain.
Les faits remontent au lundi 26 septembre 2016 dans une résidence du CROUS sur le campus du Moufia. Une jeune étudiante rentrait d’une séance de sport lorsqu’elle s’est rendue dans la salle des douches.
C’est alors qu’un homme étranger à l’Université s’est introduit dans la salle et a abusé de la jeune femme avant qu’un témoin ne le mette en fuite.
Au lendemain de cette agression sexuelle, un homme a été placé en garde à vue avant d’être relâché. Activement recherché, l’auteur présumé du viol a été arrêté après plusieurs semaines de cavale.
Kevin V. a finalement été mis en examen le 23 novembre 2016 et placé en détention provisoire.
Révoltés, plusieurs centaines d’étudiants se sont rassemblés au lendemain de ce viol. Les étudiants ont dénoncé le fait que des personnes venues de l’extérieur n’hésitent pas à faire des allers-venues à l’intérieur des résidences étudiantes.
L’Université de La Réunion a annoncé que 60 000 euros seront attribués pour faire passer de 6 à 16 vigiles.
Du côté du Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires de La Réunion (Crous Réunion), des mesures ont aussi été annoncées, avec 60 000 euros pour faire en sorte que les accès des sanitaires communs dans les résidences ne soient plus possibles pour les personnes étrangères à l’Université.