Ce mercredi comparaissait Nicolas* tribunal de Champ-Fleuri pour violences volontaires et atteinte sexuelle sur sa compagne. Fraîchement évadé de garde à vue pour des faits de violences le 17 Janvier, Nicolas se rend à son domicile au Port vers minuit quarante cinq sous l’emprise de cocaïne.
Ensemble depuis 10 ans et ayant un enfant de 3 ans dont une grossesse en cours, le vingtenaire souhaite entretenir une relation sexuelle auprès de sa compagne.
Il décide alors de la réveiller et celle-ci refuse la proposition.
Nicolas* insiste, la femme refuse et se prend un coup de poing. Cette dernière finit par se rendre aux toilettes, finissant par vomir.
S’imaginant que la victime refuse parce qu’elle a été voir ailleurs, l’homme suit la mère de famille au toilettes et fini par péter un câble avant de la pénétrer de force avec ses doigts pour vérifier, s’il n’y s’y trouvait pas, de traces de sperme d’un autre homme dans le sexe de la jeune femme.
“ Mavait besoin que madame té calm le nafer “ dit Nicolas expliquant en vain qu’une relation sexuelle avec sa compagne l’aurait aidé a se calmer dans sa défonce.
“ Et donc ? Vous allez dire à votre fils que vous avez agressé sexuellement sa mère ? “ tacle la cour.
La victime témoigne à la bar : “Ce n’est pas bien ce qu’il a fait, mais il était sous cocaïne, il n’était pas lui-même. C’est un super père de famille… J’aimerais retirer ma plainte. Mon fils a perdu 5 kilos en 1 mois, tout cela lui fait beaucoup de mal.”
Étant également consommateur de THC, le père de famille écope de 4 ans de prison dont 1 avec sursis pour les violences faites envers sa compagne et 6 mois de prison pour s’être enfuie lors de sa garde à vue. Tout cela avec obligation de se soigner pour ses addictions et de s’insérer dans le monde professionnel.
Esther LOUISE
*nom d’emprunt