Ce vendredi comparaissait au tribunal de champ fleuri Léo* pour violences volontaires commises sur sa petite-amie.
Âgé de 32 ans pour Monsieur et tout juste 18 ans pour Madame, le couple entretient une relation amoureuse depuis à peu près 1 an.
Le 7 mars dernier, au Port, les faits se déroulent : Léo dépose Marie* au lycée avant de passer la récupérer à midi aller au mcdo, puis il va déposer sa copine de nouveau au lycée pour passer la prendre en fin de journée.
En appel, Marie essoufflée tient un dialogue avec le trentenaire. Celui-ci, vert de jalousie, s’imagine que sa petite-amie est en train, à l’instant même, d’entretenir une relation sexuelle avec un autre homme.
Arrivant face à face, l’accusé tire les cheveux de sa petite-amie, lui donne des coups de poing, enlève la chaussure de celle-ci et la roue de coup. La jeune femme finit au sol remplie de bleu.
Ce n’était pas la première fois que le couple faisait face a un scénario similaire, effectivement, l’homme avait étranglé la jeune femme le 17 octobre dernier pour des motifs semblables.
Le procureur prend la parole : “ A 30 ans a l’époque, vous sortez avec une fille qui en a 16 ? Vous ne vous dites pas qu’il y a un problème ? C’est pour avoir une influence sur elle ? “ Ceux à quoi répond le Portois : “Elle me plaisait, et ce n’est pas l’âge qui compte. J’ai arrêté de travailler pour elle car elle estimait qu’on ne passait pas assez de temps ensemble, elle fait des choses qui m’énervent. Je ne désespère pas de trouver quelqu’un qui me comprendra plus tard.”
Ne présentant aucun casier judiciaire jusque-là, l’accusé écopera d’une interdiction d’approcher sa victime avec une obligation de soin et d’insertion dans la vie professionnelle.
Esther LOUISE