Mis en examen pour "viols sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité", le curé Jacky Hoarau a été placé en détention provisoire le 3 février. Aujourd’hui, il espérait être libéré après sa comparution devant la chambre de l’instruction.
Placé en détention provisoire depuis le 3 février, le père Jacky Hoarau - mis en examen pour "viols sur mineur de 15 ans par personnes ayant autorité" - il a attendu toute la matinée la décision de la chambre d’instruction en charge d’étudier le référé-liberté formulé par l’avocat du curé.
Maître Jean-Pierre Gauthier - avocat du prévenu - a effectivement fait appel suite au placement en détention provisoire de son client et ce matin, la chambre de l’instruction a rendu sa décision. Il n’y a pas d’urgence dans le cadre de ce référé-liberté selon cette juridiction et par conséquent, le Père Jacky Hoarau reste en détention provisoire.
L’appel sera de nouveau étudié la semaine prochaine par la même chambre, a priori mardi prochain.
Pour rappel, le père Jacky Hoarau a passé l’après midi du mercredi 3 février au tribunal de Champs Fleuri à répondre aux questions du Procureur de la République, du juge d’instruction avant d’être écroué par le juge des libertés et de la détention.
Suite au placement en détention provisoire du curé de Sainte Marie, l’avocat du Père Hoarau - Jean-Pierre Gauthier a déclaré : "dans cette affaire on ne peut pas parler de pédophilie car il y a un seul enfant" et selon lui, "il s’agit d’une complicité qui a dérapé".
L’avocat du curé avait également déclaré son intention de faire appel quant à la décision de la placement en détention provisoire. Toujours selon Jean-Pierre Gauthier, Jacky Hoarau regrette ce qui s’est passé et il a depuis démissionné en tant que curé de la paroisse de Sainte Marie.
Après l’
affaire du père Tual - qui est toujours placé en détention provisoire à la prison de Domenjod -, celle du curé de Sainte Marie a mis en émoi la communauté catholique.
Pour l’heure, le père Jacky Hoarau reste derrière les barreaux, en détention provisoire.
(Photo d’archives)