Samedi 28 octobre 2017, Corinne est décédée après une violente dispute avec son compagnon. Ce drame conjugal s’est produit dans l’appartement familial situé dans le quartier de la Trinité. Ce vendredi, l’auteur des coups doit reproduire les gestes qui l’ont conduit à commettre le pire et ce, dans le cadre d’une reconstitution encadrée par les forces de l’ordre.
Ce jeudi 31 mai, 7 mois après le drame, le conjoint de Corinne doit reproduire les gestes qui ont conduit à la mort de cette mère de famille. L’homme est accusé d’avoir frappé sa femme le 28 octobre 2017 et elle n’a pas survécu à ses graves blessures.
Le 28 octobre 2017, Corinne - une mère de famille âgée de 42 ans - est décédée en début d’après-midi. Son conjoint l’aurait frappé avec un "objet du quotidien".
Le couple vivait dans cet immeuble depuis plus de 15 ans. Leurs deux filles, âgées d’une vingtaine d’années, étaient à Saint-André pour participer aux festivités du Dipavali. La voisine du couple affirme avoir entendu des coups et des cris. Des voisins auraient même essayé d’enfoncer la porte du domicile pour secourir Corine. Mais, lorsque la police est intervenue, il était déjà trop tard.
Selon des voisins interrogés après le drame, l’homme âgé d’une cinquantaine d’années, décrit comme renfermé, n’aurait pas supporté l’idée que le couple soit sur le point de se séparer.
Le meurtrier présumé était inconnu de la justice et disposait d’un casier judiciaire vierge.
Face aux enquêteurs, le conjoint de Corinne a déclaré ne pas avoir voulu la tuer. Le couple était en instance de divorce.
Toujours selon le meurtrier présumé, les relations étaient tendues entre eux, une mauvaise ambiance s’était installée. En effet, le couple continuait à vivre sous le même toit avec leur deux filles âgées d’une vingtaine d’années.