Second jour de procès au tribunal de Saint-Denis. Pour les proches des victimes, les jeunes ne montrent aucune émotion depuis le début de l’affaire.
Si quelques excuses ont été prononcées par les jeunes, du côté des victimes, la colère monte. L’éducation parentale est pointée du doigt :
« Dans mon éducation, personnellement, je n’étais pas dehors aussi tard. Les parents ont des responsabilités sur leurs enfants. Si moi mon enfant je n’ai pas de nouvelle de lui pendant quelques heures, je commence à m’inquiéter », souligne la sœur de Kénya.
« La responsabilité des parents c’est une grosse partie. J’ai vu aujourd’hui que les parents sont derrière leurs enfants, je ne comprends pas pourquoi ils ne l’ont pas fait avant d’avoir un drame comme ça », selon Damiano Parisi le compagnon de la victime.
L’avocat de la sœur de Kenya parle lui aussi de carence éducative : « Aucune larme n’a été versée par ces jeunes. La commandante de police a affirmé qu’ils n’ont pas exprimé la moindre émotion. Je suis triste pour la famille, mais aussi pour ces jeunes. Il y a, à mon sens, une déficience de l’éducation », affirme Me Jean-Jacques Morel.
Le réquisitoire et les plaidoiries se dérouleront ce jeudi après-midi. Le procès devrait se terminer en fin de journée.