Samedi dernier, Jean-Hugues Ratenon a été victime d’un malaise au volant. Il a été pris en charge au centre hospitalier de BellePierre, mais selon les éléments de l’enquête, le député aurait refusé de se soumettre aux vérifications alcool et stupéfiants. Convoqué par la Justice en janvier 2025, il s’exprime pour la première fois ce dimanche matin.
Durant cette conférence de presse, le député a retracé le déroulé de sa journée du vendredi 23 août. Jean-Hugues Ratenon indique qu’il ne se sentait pas bien et qu’il avait passé un examen au CHU Nord dans la matinée.
Le soir, il est victime d’un accident sur la 4 voies à Sainte-Suzanne alors qu’il se rendait au CHU de Bellepierre.
"J’ai ressenti des froideurs dans les mains et les pieds, puis de fortes douleurs au ventre. Je me suis dit que je devais m’arrêter. Pour moi c’est le trou noir, cet accident n’existe pas, j’étais inconscient. J’étais dans une boule blanche avec beaucoup de lumière. J’ai entendu une voix douce et apaisante qui me ramène de là où j’étais. J’ai vu deux personnes devant moi, c’était le personnel médical".
Sur place il aurait refusé de se soumettre aux contrôles d’alcoolémie et de stupéfiants, selon le communiqué du parquet de Saint-Denis en charge de l’enquête. Il remet en cause le rapport des forces de l’ordre et dénonce une machination politique.
"J’ai un message pour Darmanin. Je n’ai jamais été concerné par des affaires de viol ou d’agression sexuelle, mais vous oui. Si vous voulez utiliser ça pour atteindre mon organisation politique, c’est la honte. On utilise ce malaise pour m’atteindre politiquement, cela va se retourner contre eux".
Une enquête est ouverte pour déterminer avec précision les circonstances de l’accident et l’état du député à ce moment là. Jean-Hugues Ratenon sera entendu le 28 janvier prochain devant le tribunal correctionnel.