Suite à la lettre injurieuse qu’avait adressée Brigitte Bardot au préfet de La Réunion, une information judiciaire pour "injures raciales" avait été ouverte. Son procès doit se tenir en septembre à La Réunion.
Le procès de Brigitte Bardot est prévu ce 3 septembre au tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Sa lettre envoyée au Préfet avait créé la polémique. C’est la raison pour laquelle le procureur de la République de Saint-Denis avait ouvert une information judiciaire pour "injures raciales" à l’encontre de Brigitte Bardot.
Suite à la lettre injurieuse qu’avait adressée Brigitte Bardot au préfet de La Réunion, une information judiciaire pour "injures raciales" a été ouverte par le procureur de Saint-Denis.
La Région, le Département et plusieurs autres élus ont déposé plainte pour propos injurieux. Parmi eux, Jean-Hugues Ratenon. Le député, qui a été convoqué, a réagi ce mercredi. "J’espère d’ailleurs que cette dame va être lourdement condamnée le 3 septembre prochain quand aura lieu son procès pour lequel je suis convoqué au tribunal correctionnel de St-Denis."
Le député avait lui-même reçu une lettre d’insultes racistes extrêmement violente. Le courrier a été envoyé à l’Assemblée Nationale et l’auteur, au milieu des insultes, semblait soutenir Brigitte Bardot.
Le préfet de La Réunion a saisi le procureur de La République à la demande de la ministre des Outre-Mer. Suite à la lettre injurieuse, le procureur de la République de Saint-Denis avait ouvert une information judiciaire pour "injures raciales" à l’encontre de Brigitte Bardot.
Une démarche qui devrait logiquement s’accompagner de réquisitions aux fins de mise en examen de l’auteure du texte. Pour ces faits, Brigitte Bardot risque un an de prison et 45 000 euros d’amende.
Annick Girardin avait répondu à Brigitte Bardot : "Madame Bardot, vous qui avez déjà été condamnée à cinq reprises pour incitation à la haine raciale, vous qui avez aussi été le visage de Marianne et donc de La République, je vous le dis : le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit."
La présidente de la Fondation Brigitte Bardot avait envoyé un courrier au Préfet de La Réunion, pointant du doigt le problème de l’errance animale sur l’île.
Dans ce courrier adressé au Préfet, Brigitte Bardot insulte les Réunionnais qu’elle qualifie "d’autochtones qui ont gardé leurs gênes de sauvages". Et elle évoque la "barbarie" des Réunionnais.