Après l’incendie survenu dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 décembre rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis qui a ravagé deux snacks du centre-ville, les commerçants voisins témoignent.
Les flammes ont entièrement détruit les snacks Cabanas et Ti Creole, dans la nuit du 26 au 27 décembre dernier. Au centre-ville de Saint-Denis, c’est la stupéfaction devant la disparition de ces deux institutions. "C’est un choc immense de voir ça, l’ampleur des dégâts, surtout. Le feu a pris au départ et apparemment ils ont eu beaucoup de mal à maîtriser, ça s’est propagé assez rapidement. C’est des gens que je côtoie tous les jours, j’espère vraiment qu’ils vont pouvoir repartir du bon pied, relancer leur activité rapidement", témoigne ce commerçant. "J’étais choquée de voir ça, on est là comme une petite famille, on s’entend bien avec tout le monde et de voir ça, c’est vraiment choquant. Ça fait 12 ans quand même, on est très proche", ajoute cette autre occupante de la rue Maréchal Leclerc.
L’un des propriétaires s’est quant à lui senti démuni. "Le départ de feu était à côté, chez le stand voisin, le Ti Créole. J’ai été alerté dans la nuit par le voisinage ici. On est propriétaire des modules, je pense qu’on pourra toujours travailler ici." Les salariés, eux, sont à ce jour au chômage technique.
Pour l’heure, la ville reste dans l’attente des résultats de l’enquête ouverte par la police nationale et des rapports d’expertise des assurances, avant de s’engager dans de quelconques actions. Saint-Denis, ville solidaire, reste à l’écoute de ses habitants, soucieuse de leur bien-être et confort de vie. Elle met ainsi tout en œuvre pour réparer les dommages, que ce soit pour les Dionysien.ne.s, les commerçants ou encore l’attractivité de la ville et le monde économique.
Yassine Mangrolia, Élu délégué à l’économie : « La perte de ces deux snacks-bars qui se situaient en plein carré piéton est une vraie tristesse, notamment en cette période de fin d’année. Mes premières pensées vont évidemment pour les deux opérateurs économiques qui sont installés depuis plus de 20 ans. La ville va les accompagner dans leur nouveau projet après avoir laissé les experts intervenir. »