Ce lundi 31 octobre à Saint-Paul, Kendji 27 ans, décide d’entrer dans l’appartement de son ex-conjointe en escaladant son balcon. Il tabasse l’homme présent avec son ex sous les yeux de son petit garçon. Il sera ensuite interpellé, mais il affirme qu’il ne veut pas laisser son enfant avec cet homme.
Kendji, âgé de 27 ans, est séparé de la mère de son enfant depuis plusieurs mois. Ce lundi 31 octobre, il souhaite récupérer ses affaires (meubles, frigo…) dans l’appartement de son ex-conjointe. Quand il arrive sur place, il affirme avoir sonné à la porte, mais personne n’ouvre. Il décide donc d’escalader le balcon de l’appartement de son ex lorsqu’il aperçoit un homme à l’intérieur. Il va ensuite s’acharner sur lui à coups de poing, de pied et des claques. Stéphanie va tenter de s’interposer, mais se fait repousser violemment.
Ce sont les voisins alertés par les cris, qui vont appeler les forces de l’ordre. Ils vont ensuite interpeller Kendji pour des faits de violences.
À la barre ce mercredi 2 novembre au tribunal de Saint-Denis, Kendji réfute le fait qu’il s’est attaqué à son ex-conjointe, mais il confirme qu’il a bien donné des coups à l’ami présent à ce moment-là dans l’appartement. Selon lui : « Mon fils un matin m’a affirmé qu’il avait peur de cet homme, qu’il ne voulait pas le voir. Donc moi quand je suis venu chez elle lundi pour récupérer mes affaires et que j’ai vu cet homme depuis le balcon, je n’ai pas réfléchi. Je suis monté pour lui régler son compte, car il me provoquait. Mais je n’ai pas menacé ou agressé mon ex-conjointe ».
Le jeune père a déjà été condamné par la justice auparavant pour vol, extorsion, détention d’arme et également homicide involontaire.
Son ex-compagne explique qu’il tente de changer la version des faits : « Il n’a pas sonné à la porte. Il est apparu d’un coup par le balcon après l’avoir escaladé et il l’a agressé violemment. J’ai dû emmener mon fils dans la chambre et il m’a ensuite bousculée alors que j’essayais de calmer les choses. L’homme qui était là était simplement un ami qui m’avait rendu un service et je l’avais invité à manger. 3 jours d’ITT ont été délivrés pour lui en plus. S’il était venu pour récupérer ses affaires comme des meubles, comment il allait mettre tout ça dans sa petite Séat ? »
Pour la substitut du procureur, c’est simplement un homme jaloux : « Il a cru que cet homme présent ce jour-là avait une relation avec son ex-conjointe. C’est un homme violent et la victime n’a pas à subir une intrusion dans son domicile comme ça. Je demande 6 mois de prison avec sursis probatoire, une obligation de soin, une interdiction de contact avec la jeune femme et de paraître à son domicile. Pour finir, je demande 400 euros d’amende. »
Malgré ses excuses et qu’il rejette la faute sur son ex-femme, Kendji a été condamné à 8 mois de prison avec un sursis probatoire avec une obligation de travailler, et une interdiction d’entrer en contact avec la victime. Il sera également suivi par le juge de l’application des peines (JAP) pendant une durée de deux ans. Il devra également suivre un stage contre les violences conjugales à ses frais.