Les religieuses de Hellbourg crient leur détresse. Elles doivent faire face à des conflits de voisinage avec les responsables de l’école Notre Dame des Lourdes et craignent d’être expulsées.
Les religieuses du couvent de Salazie devront-elles déménager ? Un conflit de voisinage oppose les soeurs de la congrégation des Filles de Marie et les responsables de l’école Notre Dame de Lourdes.
Depuis quelques temps déjà, la situation s’est compliquée entre la direction de l’établissement et les religieuses. Soeur Marianne affirme que les dirigeants de l’école Notre Dame des Lourdes la poussent à bout.
Cette école se trouve dans la même cour que la communauté des Filles de Marie. Samedi dernier, la tension est montée d’un cran. En effet, la religieuse affirme que la directrice de l’école et le directeur de l’Organisme de Gestion de l’Enseignement catholique ont bloqué le portail pour en obtenir la clé.
Des conflits de voisinage qui entament le moral de soeur Marianne, épuisée de faire face à ces mésententes. "Ce n’est pas seulement pesant, c’est tuant. Ces choses là m’empêchent d’avancer et de faire avancer ces personnes qui ont besoin de moi. J’ai peur que cette population n’ait plus de soeurs pour les aider".
Un sentiment partagé par les habitants. Dans le petit village, la rumeur sur le départ des soeurs court depuis plusieurs semaines. Ils ne comprennent pas comment la situation a pu en arriver là et affirment que les religieuses ne gênent personne.
La directrice de l’école Notre Dame des Lourdes et le directeur de l’Organisme de Gestion de l’Enseignement catholique n’ont pas souhaité apporter leur éclairage sur cette situation.
De son côte, l’ordre des Filles de Marie rassure les habitants d’Hellbourg en affirmant que les soeurs resteront dans le petit village de Salazie, quoi qu’il arrive.
