6 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende ont été requis jeudi soir contre Jean-Claude Lacouture au tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Le maire de l’Etang-Salé est accusé d’avoir harcelé son ex directrice du CCAS, Mireille Malet, le délibéré dans ce dossier sera rendu le 25 avril.
Sur l’affaire de harcèlement jugé hier au tribunal opposant la victime présumée dans cette affaire au maire de l’Etang-Salé, un des avocats de Jean-Claude Lacouture, maître Boniface, a tenté de faire dire à la plaignante qu’elle était incompétente mais elle ne s’est pas laissée faire.
L’avocat de Mireille Malet, maître Jérôme Maillot, maintient la notion de harcèlement moral qu’il explique par un changement de poste qu’elle refuse. Elle aurait été selon lui brutalement mis au placard en 2017.
"Pour moi, c’est factuel le harcèlement moral. À partir du moment où il y a les faits, il y a harcèlement. Après, les deux confrères ont deux axes de défense : un qui consiste à critiquer un enquêteur, mais ça n’enlève pas ce que les gens lui disent, qui sont des pièces du dossier", met-il en avant.
Le procureur de la République met la loi en avant et le maire face à ses responsabilités. Le 17 mai 2017, il y a une mise en retrait du poste de Mireille Malet, ancienne directrice du Centre communal d’action sociale (CCAS) de l’Etang-Salé.
"La question est de savoir s’il a commis cette infraction de harcèlement moral ou pas. Toute l’audience a montré que toute une série de contre-vérités répétés ne font pas une vérité. Nous avons montré que dans toute mairie et CCAS il y avait des tiraillements, des maladresses entre des personnes qui se connaissent depuis longtemps. Mais à aucun moment il n’y a eu la volonté de persécuter, d’embêter et d’humilier madame Malet", oppose Jean-Jacques Morel, l’un des deux avocats de Jean-Claude Lacouture.
Une grande souffrance pour la plaignante qui a compromis son avenir professionel. Il n’y a pas eu de certificats médicaux de complaisance selon le procureur, qui a requis 6 mois de prison avec sursis à l’encontre de Jean-Claude Lacouture, car il aurait eu recours à un abus de pouvoir, mais également à une amende de 10 000 euros, l’affichage du jugement en mairie et la publication du jugement dans
Une grande souffrance pour la plaignante qui a compromis son avenir professionel. Il n’y a pas eu de certificats médicaux de complaisance selon le procureur, qui a requis 6 mois de prison avec sursis à l’encontre de Jean-Claude Lacouture, car il aurait eu recours à un abus de pouvoir, mais également à une amende de 10 000 euros, l’affichage du jugement en mairie et la publication du jugement dans Le Quotidien et le Journal de l’Île.
Le maire de l’Etang-Salé sera fixé sur son sort le 25 avril.