La mère de l’enfant qui a été fauché à vélo par un deux-roues dimanche après-midi au Chaudron témoigne au micro d’Antenne Réunion.
Un enfant qui circulait à vélo dimanche après-midi sur l’avenue Leconte de Lisle au Chaudron à Saint-Denis a été percuté par un deux-roues. La victime âgée de 9 ans est hospitalisée dans un état grave.
Les policiers n’ont pour l’instant pas déterminé si l’accident s’est produit dans le cadre de rodéos sauvages où s’il s’agit d’un événement isolé.
Retour sur l’accident au Chaudron
"Je suis en colère par rapport au rodéo. Normalement, i devé plus se faire. Mais aujourd’hui encore, ça se fait. Non. Là, c’est la colère", déclare-t-elle.
Elle temporise : "J’attends de connaître l’état de santé de mon fils. On verra après."
La mère de famille continue : "Aujourd’hui, je suis en colère. J’en veux à tout le monde. J’ai de la colère aussi pour celui qui a fait ça à mon fils. Cela ne devrait pas se faire sur cette route."
La grand-mère de la victime ajoute : "Je ne laisserai pas tomber. Il y a une loi pour ça. Ils devraient faire arrêter les gens qui font ça. On ne devrait pas conduire sur la route avec une moto qui n’est pas homologuée. Je vais faire suivre l’affaire par la Justice."
Le maire de Saint-Denis s’était exprimé dans un communiqué de presse dès dimanche soir. Il s’explique plus en détails au micro d’Antenne Réunion : "Je renouvelle ma demande à l’Etat pour prendre toutes ses dispositions pour éliminer ces rodéos qui sont un vrai fléau !"
Il rappelle : "La ville a fait sa part. Nous avons pris des mesures techniques sur le boulevard Rambaud, sur la rue Roger Payet à l’intérieur du Chaudron. Ces rodéos se déplacent comme dans les grandes villes des banlieues françaises."
Gilbert Annette précise : "L’Etat doit être ferme et doit prendre toutes les dispositions pour protéger la population du Chaudron. La population veut la tranquilité et la sécurité. L’Etat n’arrive pas à régler ce problème. Il faut un ensemble de mesures de prévention et de répression."
Le dernier point sur l’état de santé de la victime