Deux jours après le drame, les visages de certains parents sont encore marqués par l’émotion. Devant les établissements où les fillettes étaient scolarisées, la tension est palpable.
Certains parents préfèrent éviter d’en parler devant leurs enfants :
« On a un petit garçon de 10 ans qui est scolarisé dans l’école d’une des victimes. On lui a expliqué, mais sans s’étendre sur le sujet ».
« On a préféré éviter le sujet. Il y a des gestes qui sont inexplicables ».
Dans l’école Paul Hermann où était scolarisé la plus grande des deux filles âgée de 7 ans, une cellule psychologique est actuellement en place. C’est aussi le cas dans l’école maternelle Charles Emile Christ où était inscrite la plus jeune âgée de 4 ans.
« La cellule d’aide est en place, on commence à recevoir des parents et des élèves. J’étais moi même en contact ce matin avec un parent qui est totalement affecté. Son enfant connaissait très bien la fille aînée, il me disait clairement, il ne sait pas comment aborder le sujet », souligne le Maire des Avirons Eric Ferrère.
Suite au drame, 5 des 8 enseignants de l’école maternelle dont la directrice se sont mis en arrêt maladie. L’autopsie a permis de confirmer que les fillettes sont mortes par "asphyxie mécanique". Elles ont été retrouvées dans un drap au pied de leur père, qui lui se serait donné la mort par pendaison.
Leur mère est toujours hospitalisée et sera auditionnée prochainement. L’enquête se poursuit pour clarifier les zones d’ombre dans cette affaire.